C’est un sujet qui alimente les débats en ces périodes. Le statut du chef de l’opposition, étant un débat qui avait même été soulevé entre 1993 et 2000. C’est à partir de ce constat de l’époque que le membre du bureau politique du Parti socialiste, Abdoulaye Gallo Diao, est parti pour donner ses impressions concernant ce débat qui revient et qui, selon ses dires, « montre une réelle évolution constitutionnelle ». S’exprimant dans les lignes de nos confrères de Vox populi, le socialiste estime « la constitution garantie aux partis politiques qui s’opposent à la politique du gouvernement le droit de s’opposer. Ainsi, la loi définit leur statut et fixe leurs droits et devoirs.

S’agissant
des 2 milliards pour le chef de l’opposition, Abdoulaye G. Diallo
invite les sénégalais à faire attention à cet esprit qui anime le
président Macky Sall car, comme le dira-t-il, « c’est quelqu’un qui est
beaucoup plus animé par l’esprit de diviser pour mieux asseoir sa
stratégie consistant à se débarrasser de ses alliés de première heure ».
Il juge toutefois que des études concernant la rationalisation des
partis politiques qui, selon lui sont d’un nombre pléthorique, doit être
menée au lieu de les enrichir de manière illicite.
Ouvrant une
autre brèche, il fera savoir qu’actuellement, l’urgence est à la bonne
gestion des inondations et non à leur politisation.