Personne n’y a, forcément, prêté attention. Mais erreur ! Car récemment bombardé Envoyé spécial, en remplacement d’Aïssata Tall Sall devenue ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur la faveur du récent remaniement gouvernemental, Cheikh Kanté va conserver la composition de son Cabinet, crèchera au sein de la Présidence de la République et aura des attributions transversales. Le tout teinté d’un rang de ministre d’Etat. Pour avoir toujours cultivé le consensus social, le nouvel Envoyé spécial, qui ne devrait pas être en terrain inconnu, l’ancien ministre en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent aura un mot à dire sur les Projets, les grandes réformes, entre autres gros dossiers. Et pourra représenter le chef de l’Etat, lors des rencontres d’Institutions internationales et des Conférences internationales.
On en sait davantage sur le nouveau visage que le président de la
République a donné aux fonctions d’Envoyé spécial. Et, selon « Source
A » a appris que Macky Sall a collé plein d’attributs au successeur
d’Aïssata Tall Sall, devenue ministre des Affaires étrangères et des
Sénégalais de l’Extérieur. En effet, même si beaucoup l’ignorent,
l’ancien ministre chargé du Plan Sénégal Emergent(PSE), Cheikh Kanté,
qui a été bombardé Envoyé spécial du chef de l’Etat, à la faveur du
dernier remaniement ministériel, a rang de ministre d’Etat. A ce statut
de prestige, vient se greffer le fait que, selon les indiscrétions
parvenues au canard, l’ancien directeur général du Port autonome de
Dakar va disposer de ses bureaux au sein de la Présidence de la
République. Avec un rang de ministre d’Etat, Cheikh Kanté conserve la
composition de son Cabinet, crèchera au sein de la Présidence de la
République et a des attributions transversales. Autre chose méconnue de
l’opinion, jusqu’ici : Cheikh Kanté conservera l’intégralité de la
composition du Cabinet, dont il disposait quand il tenait les manettes
du Ministère en charge du Suivi du PSE. Macky Sall, ne s’en est pas
arrêté là. La raison ? Son homme de confiance aura des fonctions
transversales, à l’intérieur comme à l’extérieur du Sénégal. En d’autres
termes, Cheikh Kanté aura un mot à dire sur les Projets, les grandes
réformes, entre autres gros dossiers.
Quid des Institutions
internationales et des Conférences internationales ? Il sera l’œil et
l’oreille du chef de l’Etat, quand l’envie de lui confier des tâches en
démangera Macky Sall. Pour avoir toujours cultivé le consensus social,
le nouvel Envoyé spécial ne devrait pas être en terrain inconnu Mais en
grattant le vernis qui recouvre toutes ces prérogatives collées à Cheikh
Kanté, on finit par y débusquer une dure réalité: l’actuel Envoyé
spécial est, certes, un inconditionnel de Macky Sall, mais aussi du Port
autonome de Dakar à son défunt Ministère en charge du Suivi du PSE, il
avait toujours cultivé le consensus social. D’ailleurs, il a très
souvent pris son bâton de pèlerin, pour éteindre des foyers de tensions.
Notamment au sein de l’Alliance pour la république (Apr), lorsque
celle-ci est parfois déchirée par des conflits de toutes sortes. Que ça
soit au Sénégal ou à l’étranger. D’Italie en France, en passant par
plusieurs autres pays européens, Cheikh Kanté a l’habitude de réchauffer
les coups de froid qui se sont souvent abattus sur les relations entre
camarades marron beige. Autre particularité de l’ancien patron du Port
autonome de Dakar : quand la plupart des ministres s’emmurent dans un
silence assourdissant, lorsque le président Macky Sall et son bilan à la
tête du pays sont rudoyés par l’opposition, il fait partie des rares à
monter au front, pour essayer de rendre lisse le « Cv » présidentiel de
Macky Sall. Pour ce faire, Cheikh Kanté a initié, depuis plusieurs mois,
une Revue dénommée « Tam-Tam ». Ce, pour vulgariser les actions de son
mentor. « J’ai choisi de donner le nom de ce fabuleux instrument à ce
journal, puisque je considère qu’il permettra une large diffusion de la
mise en œuvre d’une doctrine africaine, le Plan Sénégal Emergent (PSE),
résultante d’une pensée cartésienne d’organisation et de méthode d’un
homme d’exception, le Président Macky Sall, qui fait battre l’économie
Sénégalaise au rythme du Tam Tam de la mondialisation tout en impulsant
le tempo qui mènera vers l’indépendance des économies Africaines »
avait-il expliqué au moment de sa création.