La traque à Adnan Abou Walid as Sahraoui, du nom du chef de l’Etat
islamique dans le Grand Sahara est enclenchée par les Etats-Unis.
Après sa désignation comme terroriste international par le département
d’Etat américain, le chef jihadiste de l’EIGS a rejoint le cercle des
terroristes dont la tête est mise à prix dans le cadre du programme
« Reward for Justice ».
Les Américains offrent jusqu’à 5 millions de
dollars (3 milliards FCFA) pour obtenir des informations permettant de
localiser Adnan Abou Walid Sahraoui.
Le terroriste est placé dans
le viseur de l’Etat américain pour avoir mené en octobre 2017 une
embuscade qui a coûté la vie à quatre bérets verts américains, à
Tongo-Tongo, au Niger. Une attaque revendiquée à l’époque par le groupe
État Islamique.
Ancien cadre du Mouvement pour l’Unicité
et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), Adnan Abou Walid as Sahraoui,
a fait allégeance à l’Etat islamique en 2015, sous la banniere d’Al
Mourabitoune né des cendres du Mujao et des Signataires par le Sang de
Mokhtar Belmokhtar.
Esseulé par Almourabitoune, son allégeance
sera acceptée en 2016 par l’Etat islamique suite à une attaque d’un
poste de gendarmerie au Burkina Faso, en coordination avec le groupe
Ansarul islam.
Depuis lors, l’Etat islamique dans le Grand
Sahara monte en puissance en multipliant les attaques entre le Mali, le
Niger et le Burkina Faso. Ce qui vaut à son leader, Adnan Abou Walid as
Sahraoui d’être « félicité » par l’autoproclamé émir de l’Etat
islamique, Abou Bakr el Bagdadi lors de l’une de ses récentes sorties.
La dernière action d’envergure de l’Etat islamique dans la région a
été menée au Burkina Faso, précisément à Koutougou où une trentaine de
soldats de l’armée burkinabè ont été tués.