Au Sénégal, 34% des terres sont
affectées par la désertification. Ceci cause une diminution des
rendements des cultures, des spéculations sur le mil et l’arachide, qui
enregistrent des pertes de 26, 36 % et de 21,56 %. La transformation et
la dégradation des terres nuisent aussi à la production, aux écosystèmes
et à la biodiversité.
Cette
désertification a aussi un impact sur les écosystèmes forestiers dont
les pertes sont estimées à 30,88% pour les plantations de gommier,
25,27% au niveau des steppes et 16,47% au niveau des savanes.
Le colonel Youssoupha Diouf, inspecteur régional des eaux et forêts insiste sur l’importance d’un changement de comportement.
»L’effet
de la désertification est accentué par les changements climatiques. On
assiste à une raréfaction des terres cultivables, une baisse de la
fertilité des terres et une réduction des rendements. Il faut
sensibiliser les acteurs pour un changement de comportement, dans les
modes de consommation, de production pour préserver l’environnement pour
les générations futures ».
Il
faut surtout, selon lui, »sensibiliser les gens qui s’occupent de
l’aménagement du territoire » afin qu’ils laissent »un œil pour la
production. Il faut qu’on préserve l’espace pour la production »
Aussi,
plus de 70% des écosystèmes naturels ont été transformés. Un taux qui
risque de grimper jusqu’à 90% d’ici à 2050. Par ailleurs, l’industrie de
la mode devrait utiliser 35 % de terres supplémentaires, soit plus de
115 millions d’hectares.
Ainsi,
Enda Energie a célébré la journée mondiale de lutte contre la
Désertification à Mbour par des séances de reboisement dans les écoles.
Il plaide pour la réhabilitation des terres dans le cadre de
l’initiative de la Grande Muraille Verte, la valorisation du potentiel
endogène local dont les filières Balanites et lait…
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