Depuis 6 ans, le Sénégal fait la revue
des mesures de réformes qui portent sur le classement au cycle Doing
Business, qui permet de rehausser le niveau d’attractivité dans la
plupart des classements internationaux.
Pour
échanger sur l’état d’avancement de la feuille de route de la troisième
phase du Programme de Réformes de l’Environnement des Affaires et de la
Compétitivité (PREAC), l’Apix a réuni pendant deux jours,
l’administration, les contributeurs de la Banque mondiale à Saly.
Selon
Mountaga Sy, le directeur de l’Agence pour la promotion des
investissements et des grands travaux (Apix), « la mise en œuvre de la
première phase du Plan Sénégal Emergent (PSE), sur la période 2014-2018 a
donné certes des résultats satisfaisants par la mise en place des
fondamentaux de l’émergence et un changement d’état d’esprit dans le
service public pour plus d’efficacité et d’efficience. Dès lors, il
devient essentiel de s’approprier ces résultats pour les enrichir et
passer à l’échelle dans la seconde phase du PSE (2019-2023) afin
d’achever totalement les réformes structurelles et sectorielles
attendues par le secteur privé et pour bénéficier davantage de notre
position de hub d’investissement privé ».
Ainsi,
la phase 2 du PSE matérialise, selon Mountaga Sy, « la volonté politique
de poursuivre l’assainissement en profondeur de l’environnement des
affaires pour le hisser au niveau du climat des affaires des pays
émergents ».
« Le
Président de la République a érigé l’assainissement du climat
d’investissement en sur priorité pour permettre la densification du
tissu productif afin de créer plus de valeurs ajoutées et plus d’emplois
depuis la onzième session du Conseil Présidentiel de l’Investissement
(CPI) », indique-t-il.
En
effet, durant les deux phases d’exécution du PREAC (2013-2015 et
2016-2018), des réformes et projets majeurs ont été exécutés.
« Des
délais et coûts de délivrance d’actes administratifs ont été réduits
dans les domaines de la création d’entreprise, du transfert de
propriété, de l’octroi du permis de construire, de la justice
commerciale, du paiement de taxes, de l’accès à l’électricité, de
l’accès au crédit et du commerce transfrontalier, en pus de
l’amélioration de la qualité des services de l’administration », dit-il.