Cheikh Yérim Seck, Ngoné Thiam et l’infirmier Yaya Sow risquent gros s’ils sont reconnus coupables de pratique illégale d’avortement.
Ils risquent 6 mois à 10 ans de prison, selon le Code pénal sénégalais sur l’avortement consulté par L’Observateur.
En
effet, l’article 305 punit ses auteurs y ayant eu recours d’une peine
pouvant aller de six mois à deux ans de prison et d’une amende comprise
entre 20 000 et 100 000 F CFA.
L’emprisonnement
sera de 5 à 10 ans, s’il est établi que le coupable s’est livré
habituellement aux actes visés à l’alinéa précédent.
Les
personnes qui ont procuré ou tenté de provoquer un avortement à une
femme enceinte sont condamnées plus sévèrement encore : les peines vont
d’un à cinq ans de prison.
Quant aux médecins et personnels de santé, ils risquent au minimum cinq ans de suspension, voire l’interdiction d’exercer.