Invité de ce numéro de l’émission ACTU-DÉBAT, le directeur général de l’Agence de développement municipal, par ailleurs coordinateur du mouvement Agir avec Macky Sall pour le développement de Mbour, se réjouit de la pertinence de la politique économique et sociale du chef de l’État Macky Sall surtout dans ce contexte très tendu lié aux effets de la covid-19. Par ailleurs, le magistrat invite l’opposition à revoir sa démarche, entre autres questions d’actualité abordées au cours de l’émission.
L’opposition doit revoir sa copie, la population continue d’adhérer à la politique du chef de l’État.
Le
président de la République ne doit pas prêter une oreille à ceux qui
tentent de le dévier de ses programmes, ou de ceux qui tentent de le
divertir sur des débats qui ne font que nous retarder sur la bonne
conduite dans la bonne gouvernance des affaires publiques.
Si
deal politique c’est l’union des acteurs pour l’implication de tous
dans la gestion des affaires publiques pour la bonne marche du pays, je
dirais que cela est meilleur pour le pays et même dans le monde entier.
Il faut comprendre par-là que l’opposition continue de s’opposer et que
le gouvernement gouverne. Si aujourd’hui, les populations continuent
d’adhérer aux politiques et programmes mis en place par le chef de
l’État Macky Sall, c’est très normal que des ténors politiques quittent
l’opposition pour rejoindre la mouvance présidentielle. Cela montre que
l’opposition ne fait que divertir ces populations. Et cela exhorte
l’opposition à revoir sa copie.
Le
président a convaincu les sénégalais de par sa politique économique,
sociale et par ses programmes ambitieux pour le pays. L’opposition a
également montré ses limites qui font que la population n’a plus
confiance en elle. Ce qu’il faut comprendre par-là, c’est que les
sénégalais sont devenus très vigilants et ils ont atteint un certain
niveau de maturité qui fait qu’ils n’accepteront plus que les gens, que
certaines personnes ne les forcent vers certaines options ou directions
à suivre. Cela n’est plus possible dans ce pays.
Loi relative à l’état d’urgence et l’état de siège : À chaque situation exceptionnelle des mesures exceptionnelles!
Par
rapport à l’adoption de la loi relative à l’état d’urgence et l’état de
siège, personne ne pensait que des situations, comme celle que nous
sommes en train de traverser, allaient un jour justifier des mesures
exceptionnelles.
On
dit souvent que gérer c’est prévoir, puisque nous avons acquis une
certaine expérience par rapport à la pandémie Covid-19, on doit se
préparer davantage tant sur le plan législatif que sur le plan
technique.
D’où
l’importance de l’adoption de la loi. Car garantir la rapidité dans les
interventions doit être de mise, particulièrement dans le contexte que
nous traversons. Puisque tout ce qui se faisait en dix jours se fait en
une journée, c’est le monde qui est ainsi conçu. Sinon des regrets vont
s’en suivre. C’est pourquoi cette loi a été modifiée en y impliquant les
situations nouvelles pour plus de capacité et de rapidité dans les
interventions.
Je
ne comprends pas en quoi cette loi a quelque chose de politique, qui
laisse imaginer que le président de la République est en train de
préparer un troisième mandat. Je suis d’avis que toute inquiétude mérite
une raison mais je ne trouve pas cette raison concernant la loi
relative à l’état d’urgence et l’état de siège. La loi a des raisons
précises et cela a été énuméré dans l’exposé des motifs très clairement.
Et à chaque situation exceptionnelle, des mesures exceptionnelles.
Maintenant le président de la République, son rôle c’est d’assurer les
conditions de l’exercice libre de la démocratie dans le pays.
Campagne de collecte de fonds : La réalité c’est que Ousmane Sonko n’a plus les moyens!
Puisque
la loi qui régit le financement des partis politiques est toujours en
vigueur, donc considérons qu’elle est applicable à tous. Maintenant, il
faut se rappeler que dans le dialogue politique cette question sera
abordée. À cet effet, si cela nécessite une modification, des
dispositions nouvelles seront apportées. Mais pour le moment la loi est
en vigueur. Ce que je peux vous dire c’est que personnellement j’ai été
chef de division des affaires politiques et syndicales au niveau du
ministère de l’intérieur, plusieurs partis politiques, c’est moi qui ai
signé leur acte de reconnaissance qu’ils ont déposé sur la table du
ministre, ce qui leur a valu une reconnaissance comme partis. Donc je
maitrise très bien comment fonctionnent les partis politiques.
Cependant,
ce qu’il faut comprendre c’est que nous sommes dans un pays
démocratique, qui est aujourd’hui entouré par une ceinture de feu un peu
partout dans la sous-région. Donc dans ce genre de pays, il faut
veiller au grain et contrôler tout, surtout en ce qui concerne les
formes de financement. Car on peut permettre aux partis politiques
d’aller chercher des financements un peu partout et d’investir dans le
pays et que cela ait des répercussions par rapport à la gouvernance
publique. Le ministre de l’intérieur n’a fait que rappeler aux uns et
autres les dispositions législatives qui concernent cette question.
Pour attirer l’attention des leaders politiques. Par ailleurs, ce qu’il
faut comprendre, c’est que nous ne sommes pas en campagne électorale
encore moins à des élections. Les sénégalais sont aujourd’hui confrontés
à des situations très difficiles.
Dans
ces situations compliquées, tous les leaders politiques responsables
vont au chevet de ces populations en leur apportant la nourriture et des
masques en plus de gel hydro alcoolique. Mais un responsable
politique, qui pour aller dans une localité, il te faut une collecte de
fonds, ce genre de responsable politique je ne le considère pas comme un
leader. Ce qu’il faut comprendre par là, c’est que l’opposition c’est
très difficile et que Ousmane Sonko n’a plus les moyens. Où trouve-t-il
les moyens ? Depuis 2016, il ne travaille plus et ceux qui travaillent
dans le parti et qui cotisent plus que Ousmane Sonko commencent à
rechigner dans le parti. Donc c’est des problèmes qui se posent et qui
ne doivent pas être gérés d’une manière qui va impliquer le Sénégal dans
des situations ingérables. Et puis le contexte n’est pas à la quête de
fonds.
Le parti Pastef doit faire très attention, car ce qui est déplorable dans tout ça, c’est qu’à chaque qu’il est au-devant de la scène c’est pour des problèmes relatifs à des questions d’argent. À chaque fois qu’on entend parler de ce parti, c’est relatif à l’argent. La question de l’enrichissement illicite, c’est une question d’argent, l’affaire des impôts et le foncier c’est toujours des questions d’argent. Ce qui est très dangereux pour un parti politique. Et cela fait peur à la population pour un parti politique. Le parti doit se faire entendre sur des questions de soutien aux populations comme des initiatives sociales. C’est mieux que de rester là à spéculer toujours sur des questions relatives à l’argent…